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Archive for the ‘FGSM2’ Category

November 23rd, 2012 by admin

Résumé-synthèse FGSM2

Ces trois documents traitent du problème des faux médicaments qui sont inefficaces ou même très dangereux.

Selon l’aide-mémoire de l’OMS le problème touche à la fois les médicaments génériques et les produits de marque dans le monde entier, mais la contrefaçon est la plus répandue dans les régions où le contrôle des produits pharmaceutiques est le plus faible.  Les fabricants changent régulièrement de méthode pour mieux imiter les produits authentiques.

L’OMS cite plusieurs raisons pour expliquer l’ampleur du problème: les médicaments sont onéreux, et les malades peuvent se tourner vers des sources moins chères comme internet où 50% des produits seraient contrefaits.  L’approvisionnement insuffisant dans les zones rurales des pays en développement favorise la distribution des produits non-réglementés qui s’échangent grâce à l’ouverture des marchés où il y a peu de contrôles.  Enfin, l’absence de législation dissuasive dans certains pays fait que les fabricants ne craignent pas les poursuites.

Le problème est suffisamment grave, notamment en ce qui concerne les traitements contre la malaria, pour que le CDC (Centre  pour le contrôle et la prévention des maladies) publie un document pour les américains qui visitent des pays en développement.   Il recommande aux voyageurs d’apporter leurs médicaments plutôt que d’acheter sur place.  Dans le cas où il faut les acheter à l’étranger le CDC préconise d’utiliser les pharmacies agréées et de vérifier à la fois la substance active et l’emballage.

En effet, un emballage de mauvaise qualité où figurent des fautes d’orthographe est l’un des signes d’alerte selon le CDC, tout comme un prix nettement inférieur, une étrange odeur, goût ou apparence.

Toutefois, la seule façon d’être sûr qu’un produit est une contrefaçon est de le soumettre à une analyse chimique qui est effectué dans un laboratoire.  Une équipe de chercheurs américains à l’université de Notre Dame, Indiana a développé un nouveau test pour vérifier l’authenticité de Panadol (paracétamol) qui peut être utilisé avec peu de moyens et d’expertise.

Baptisé PAD, cet objet de la taille d’une carte de crédit contient des tracés de produits chimiques permettant de détecter les différents substances authentiques et celles qui les remplacent habituellement dans les contrefaçons.

Les premiers tests ont montré que ces cartes étaient faciles d’utilisation, et leur coût faible est un avantage dans les pays où les contrôles sont insuffisants.  Maintenant Il faut trouver un partenaire industriel pour produire le test en quantité suffisante, et développer des tests pour d’autres produits.

Ce produit aidera à combattre ce fléau dans les endroits les plus touchés et contribuera à réduire la mortalité due aux faux médicaments dans le monde entier.

November 16th, 2012 by admin

FGSM2 – résumé vidéo

Dans cette présentation filmée à la conférence TED de 2011, Sheila Nirenberg évoque le problème de la cécité due à des maladies comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge.  Les prothèses actuelles ne fonctionnent pas très bien, permettant seulement au porteur de distinguer des lumières fortes ou les contours d’un objet.

Son équipe travaille sur un appareil plus efficace qui imite la manière dont la rétine capte une image, l’encode et transmet des signaux vers le cerveau, même chez une personne qui n’a plus de photorécepteurs qui fonctionnent.  La combinaison encodeur-transducteur convertit l’image en impulsions électriques à l’aide d’équations mathématiques.

Sur une comparaison de signaux produits par un œil normal, par la prothèse actuellement utilisée et par la nouvelle prothèse développée par son équipe, on voit que les signaux émis par ce nouvel appareil sont très proches de ceux produits par un œil sain, ce qui n’est pas le cas du modèle de prothèse traditionnelle.

S’appuyant sur un exemple de photo de bébé, Nirenberg présente les images produites par ces signaux, et on voit que celle de la prothèse ordinaire ne permet pas de distinguer le visage.  Pour l’encodeur et transducteur par contre, le visage est reconnaissable, surtout pour l’encodeur.  Il suffirait de changer de transducteur pour que l’image restituée soit plus proche encore de l’original.

Leur approche prend le contrepied de la méthode utilisé jusque là, où on communique dans le sens cerveau->appareil, en cherchant à transmettre depuis le monde extérieur une image que le cerveau peut comprendre.  Cette stratégie pour remédier à des circuits endommagés peut être adaptée pour le système moteur, après un AVC par exemple, ou pour le système auditif en cas de surdité.

L’essentiel, pour Sheila Nirenberg, c’est de comprendre le code, et donc le langage du cerveau, et toutes sortes de choses deviendront possibles.

November 9th, 2012 by admin

FGSM2 Résumé Groupes 11-14

Voici une proposition de résumé :

Cet article du magazine The Economist évoque le développement de la médecine bactérienne qui pourrait s’avérer aussi important que la transition entre la phytothérapie et la pharmaceutique au 19ème siècle.

Des recherches récentes démontrent que l’équilibre de la composition de la flore intestinale est essentielle, et qu’un déséquilibre peut engendrer des problèmes de santé. Pour y remédier il est possible d’administrer une dose corrective de microbes pour par voie orale ou anale.

Près de Cambridge, Trevor Lawley de l’institut Wellcome Trust Sanger s’attaque à la prolifération de Clostridium difficile, effet secondaire des antibiotiques. Afin d’éviter la transplantation de matière fécale homogénéisée, il a mis au point un cocktail de bactéries chez la souris qui semble être tout aussi efficace. Une technique adaptée à l’homme pourrait épargner des milliers de morts tous les ans.

Le docteur Nathalie Vergnolle de l’INSERM travaille sur une modification génétique des bactéries utilisées dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques intestinales. Elle a doté le Lactococcus lactis et le Lactobacillus casei du gène responsable de la production d’élafine afin de contrer l’activité d’élastase, enzyme qui peut être à l’origine d’une inflammation des intestins.

Des tests In vitro ont déjà produit des résultats très prometteurs sur des cellules humaines, laissant augurer de nouvelles voies pour le traitement des maladies diverses où la flore intestinale joue un rôle comme le diabète et l’obésité, ou même l’autisme.

Vous pouvez télécharger le document ici : Bugs In The System

November 6th, 2012 by admin

FGSM2 groupes 23 et 24

Cet article de New Scientist magazine traite de l’utilisation des signaux sans fil dans le domaine médical.  En effet, des équipes de chercheurs dans différentes universités étudient comment contrôler les cellules à l’aide de ces signaux et toutes les utilisations potentielles.

Sarah Stanley & Jeffrey Friedman, à Rockerfeller Uni, NY travaillent sur la fonction interrupteur où une onde électromagnétique déclenche un processus biochimique, ainsi que sur la synthèse de protéines qui peuvent jouer un rôle dans différents processus.  Ainsi ils ont pu contrôler la production et libération d’insuline à l’aide de ces ondes.

De même, à Montréal, Sylvain Martel étudie la diffusion des médicaments en utilisant comme vecteur de transit des bactéries qui sont influencées par les champs magnétiques, pour que les produits atteignent le site ciblé.

L’équipe de Joseph Jacobson, à MIT utilise plutôt des nanoparticules métalliques qui permettent l’absorption d’énergie électromagnétique, ce qui provoque des changements biochimiques dans les cellules, notamment l’activation des gènes.

Pour Arnd Pralle et son équipe à Buffalo, NY, c’est la paroi des cellules qui est visée.  Ils travaillent sur la conduction de chaleur qui ouvrirait les pores dans la paroi permettant ainsi de contrôler le flux ionique, et ouvrant la voie à beaucoup d’autres utilisations.

Il est également possible d’utiliser les ondes électromagnétiques pour changer la forme des cellules, et c’est l’axe de travail de Don Ingber à Harvard.  Cette approche pourrait être utilisé pour induire l’apoptose dans des tumeurs par exemple, influencer le développement des cellules souches, ou modifier le système immunitaire)

Bien que ce ne soit pas encore prouvé, il y a un risque éventuel pour la santé posé par les signaux électromagnétiques qui doit être évalué.  De même il faut se protéger contre le risque de piratage des signaux et les conséquences que cela pourrait produire.  Mais au vu des bénéfices potentiels, le jeu en vaut la chandelle.

October 26th, 2012 by admin

Résumé du document audio

Dans cet enregistrement on évoque une nouvelle technique d’imagerie médicale du sein qui vise à résoudre le problème de tissu mammaire très dense, facteur de risque plus élevé que l’hérédité dans le cancer du sein.

En effet sur une mammographie traditionnelle, lorsque le tissu est trop dense, il a la même couleur qu’une tumeur, ce qui rend la détection de cette dernière très difficile.

Le présentateur interviewe le Dr Deborah Rhodes, professeur au Mayo Clinic à Rochester, Minnesota qui travaille sur une technique appelée la mammographie moléculaire.  Son appareil est dérivé d’une machine utilisé dans l’imagerie cardiaque et permet d’observer le comportement cellulaire par le biais d’une injection de Sestamibi.

Des tests sur 4000 femmes ont permis d’atteindre un taux de détection de trois à quatre fois plus élevé que pour la mammographie digitale avec très peu de faux-positifs ou faux-négatifs.

D’autres techniques existent pour distinguer les tumeurs du tissu, comme l’ultrason qui a l’inconvénient de nécessiter l’examen approfondi par une personne spécialisée et qui ne détecte pas plus de tumeurs que la mammographie digitale, ou l’IRM qui est efficace, mais très cher, et présente un taux de faux-positifs très élevé.

La mammographie moléculaire ne coute pas plus cher que la mammographie traditionnelle, et a reçu l’approbation de la FDA, mais doit maintenant être testé plus largement pour confirmer l’hypothèse qu’elle aidera à réduire la mortalité des femmes dans la lutte contre le cancer du sein.

October 19th, 2012 by admin

Résumé WHO podcast

Ce  podcast  présente  la  première  journée mondiale de  l’hépatite,  organisée  par  l’OMS.    Dans  une série d’entretiens,  présentatrice Véronica Riemer aborde l’hépatite virale sous plusieurs angles.

Le docteur Wiersma, médecin référant pour l’hépatite à l’OMS, affirme que cette maladie est répandue dans toutes les couches de la société, beaucoup de malades étant atteints sans le savoir.  Il explique que la stratégie de l’OMS consiste à informer et collecter des données, mais aussi à dépister et soigner.

Directrice  de  l’OMS,  le  docteur  Margaret  Chan  estime  à  plus  d’un  million  les  décès  imputables  à l’hépatite virale, et que les épidémies peuvent avoir des conséquences économiques lourdes.  Son conseil est d’insister sur le dépistage.

Riemer  parle  aussi  à  deux  malades :  Un  musicien  qui  souffrait  d’asthénie  avant  d’apprendre  qu’il était  atteint  d’hépatite  C.    Après  une  greffe  du  foie  il  est  guéri,  et  donne  des  concerts  pour sensibiliser les gens. L’autre est président d’un groupe d’associations du monde entier ;  l’Alliance Mondiale de l’Hépatite.  Selon lui, il est très important de communiquer sur le sujet, à la fois pour expliquer, mais aussi pour éviter la stigmatisation qui rend la recherche d’emploi difficile pour les personnes touchées, conséquence qui décourage le dépistage chez un porteur potentiel.

Riemer termine par un appel à témoins pour démontrer que, comme le dit le slogan, l’hépatite est partout et touche tout le monde.

La transcription du podcast est téléchargeable ici.