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January 30th, 2015 by admin

Traductions : Abstract & Discussion

Ci-dessous les deux sections travaillées en cours :

Abstract

Contexte

Les situations critiques au bloc opératoire (arrêt cardiaque, hémorragie massive…) sont fréquentes/courants dans les grands hôpitaux, mais peuvent être rares pour un clinicien à titre individuel.  Une gestion réussie est difficile et complexe.  Nous avons essayé d’évaluer un outil pour améliorer le respect des bonnes pratiques établies à partir de preuves scientifiques dans de telles situations.

Méthodes

Des équipes de blocs opératoires de 3 institutions (un centre hospitalier universitaire et deux cliniques) ont participé à une série de scénarios de crise peropertoires dans une salle d’opération simulée.  Chaque équipe s’est vue attribuer de manière aléatoire la moitié des scénarios à gérer à l’aide de check-lists de crise et le restant uniquement de mémoire.  Le critère d’évaluation principal était le non respect des processus critiques de soins.  Les participants ont été également sondés sur leurs perceptions de l’utilité des check-lists et leur pertinence (à la pratique) clinique.

Résultats

En tout 17 équipes de blocs opératoires ont participé à 106 simulations de scénarios de crise chirurgicale.  Le non-respect des processus de soins vitaux était moins fréquent lors des scénarios ou une check-list était disponible  (6% des étapes oubliées contre 23% lorsqu’il n’y avait pas de check-list, P<0,001).  Les résultats étaient similaires dans un modèle à variables multiples qui prenait en compte les groupements au sein des équipes, avec des ajustement pour l’institution, le scénario, et les effets d’apprentissage et de fatigue (risque relatif ajusté, 0,28; intervalle de confiance, 95%, 0.18 to 0,42; P<0,001).  La performance de toutes les équipes était meilleure quand une check-list de crise était disponible.  97% des participants ont affirmé que si l’une de ces crises survenait lorsqu’ils subissaient une opération, ils souhaiteraient que la check-list soit utilisée.

Conclusions

Dans une étude de simulations extrêmement fidèles, l’utilisation des check-lists était associée à une amélioration significative de la gestion des crises au bloc opératoire.  Ces résultats suggèrent que les check-lists conçues pour les crises en salle d’opération sont susceptibles d’améliorer les soins chirurgicaux.

 


Discussion

La réussite de la gestion d’événements critiques dans des professions à haut risque implique (nécessairement) des manœuvres rapides, coordonnées et précises, malgré le stress et la charge de travail accrue.  Dans cette étude haute-fidélité à base de simulations, nous avons trouvé que l’utilisation de check-lists de crise était associée à une meilleure adhérence aux procédures recommandées pour les urgences peropératoires les plus courants.  A posteriori, 97% des participants s’accordaient à dire qu’ils voudraient qu’on utilise ces check-lists en cas de crise peropératoire lorsqu’ils étaient eux-mêmes patients.  Dans une situation où il est essentiel que les soins soient adaptées et soumis aux contraintes du temps, cette intervention peut potentiellement toucher de manière significative la pratique clinique et les résultats chirurgicaux.

Les exemples fournis dans le tableau 3, qui concernent le défaut des équipes hautement qualifiés à se conformer aux procédures recommandées à cause de détails clés manqués à des moments critiques (dans le temps) ne sont probablement pas propres aux équipes étudiées.  Des manquements de ce genre étaient observés pour chaque type de scénario.  Des défauts analogues se produisaient dans l’aviation avant que l’utilisation des check-lists soit largement admise dans des opérations routinières et critiques.  On constate que les rapports d’accidents d’avion actuels contiennent des solutions qui recommandent le recours à des check-lists.  L’entrainement en équipe a été adopté depuis longtemps par l’aviation et d’autres organisations à haute fiabilité. L’intégration de l’utilisation des check-lists et l’entrainement en équipe pourrait augmenter l’effet constaté.  Il y a de plus en plus de programmes multicentriques qui focalisent à la fois sur la formation des équipes de bloc opératoire et l’utilisation des check-lists chirurgicales.

Une des limites de l’étude pourrait être l’absence de chirurgiens en tant que participants dans la plupart des simulations.  Leur participation aurait été préférable, mais il a été difficile de recruter des volontaires.  Cependant, nous n’avons pas trouvé d’indication que la présence d’un chirurgien réduisait le bénéfice d’une intervention par check-list.  Les processus clés qui faisaient l’objet de cette étude, développés par un panel pluridisciplinaire où siégeaient des chirurgiens, étaient principalement du ressort des infirmiers et anesthésiologistes.  Bien que le nombre d’équipes qui participaient à l’étude était trop peu pour tirer des conclusions sur la différence dans l’efficacité de l’intervention en fonction de la présence ou absence d’un chirurgien, l’analyse par strates suggérait que, si différence il y avait, la présence d’un chirurgien a augmenté l’effet bénéfique de l’intervention.  Nous pensons que de nombreux cliniciens comprendraient la valeur de l’existence de check-lists à portée de main pour la gestion d’événements dans le bloc opératoire qui sont peu fréquents, souvent imprévisibles, et pouvant se produire à n’importe quel moment de n’importe quelle intervention.

Nos observations devraient être interprétées dans le cadre de la conception de l’étude ; nous avons étudié des check-lists dans un bloc opératoire simulé plutôt que dans une salle d’opération réelle avec de vrais patients.  L’acceptation des résultats d’interventions testées par le biais d’une simulation est toujours sujette à risques.  Les événements se produisent sans aucun doute dans des circonstances bien plus variées que celles que nous avons pu simuler, et il n’est pas clair si l’effet sur le respect des processus recommandés augmenterait ou diminuerait.  La simulation haute-fidélité en médecine est des plus en plus acceptée en tant que méthode de formation et d’évaluation.  Les leçons apprises dans d’autres domaines – comme l’aviation et l’énergie nucléaire – indiquent que les tests dans une situation de simulation bien conçue peut efficacement aider à évaluer les protocoles de sécurité, et qu’il est imprudent de remettre à plus tard la mise en place de tels protocoles parce que des études à grande échelle sont infaisables.

Les résultats de cette étude suggèrent que les hôpitaux et centres de chirurgie ambulatoires devraient envisager la mise en place de check-lists pour améliorer la sécurité des soins chirurgicaux.  Un suivi pendant la mise en place serait nécessaire.  Des études futures devraient porter sur la définition du meilleur médium et interface utilisateur (papier ou électronique, et dans ce cas ordinateur portable ou tablette), sur une méthode pour la mise à jour des check-lists en fonction des connaissances scientifiques, et sur les mécanismes appropriés pour la formation et la mise en œuvre. Les personnes chargées de la mise en place des check-lists doivent les adapter pour leur organisation.  Une évolution dans la culture médicale pourrait s’avérer nécessaire si le personnel soignant doit sortir une aide cognitive lors d’une urgence peropérative (ou autre).  Comme nous avons déjà dit, les check-lists et d’autres aides cognitives pour la gestion des événements critiques à l’intérieur et à l’extérieur du bloc opératoire existent depuis des décennies. Plusieurs études ont montré la faible rétention des savoirs mémorisés sur les algorithmes cliniques validés lorsqu’une crise survient.  Pourtant, il n’existe aucun standard pour les check-lists de crise sous aucune forme, ni sur leur disponibilité, ni sur leur utilisation en soins médicaux.

Les spécialistes reconnaissent depuis longtemps le potentiel de la faillibilité humaine dans les systèmes complexes.  Comme nous le fait remarquer Berry, cela fait presque 100 ans que le chirurgien Babcock a appelé à l’entrainement à des protocoles d’urgence qui seraient affichés dans chaque bloc opératoire après avoir observé que des aides mémoires à portée de main aurait amélioré le traitement de ses propres patients.

January 26th, 2015 by admin

FASM1 – dates de dépôt de dossier

Vous pouvez venir au département de langues déposer votre dossier aux heures suivantes :

  • Mercredi 1 avril de 9h à 11h
  • Jeudi 2 avril de 11h30 à 13h30
  • Mardi 7 avril de 9h à 12h

En cas d’empêchement prenez contact avec votre enseignante pour convenir d’un rendez-vous afin de pouvoir lui remettre votre travail en mains propres avant le vendredi 10 avril.

A partir du 10 avril il y aura des pénalités de retard.

January 6th, 2015 by admin

Article année 2013-2014

Voici l’article qui a servi de support pour le dossier type de l’année dernière :

O4AsampleArticle

Stahl, Benjamin, et al. “How to engage the right brain hemisphere in aphasics without even singing: evidence for two paths of speech recovery.” Frontiers in human neuroscience 7 (2013).

November 24th, 2014 by admin

O1A texte pour évaluation

Voici le lien pour télécharger le fichier numérique du chapitre :

Sight Reading – Oliver Sacks

Pour vérifier la prononciation et les syllabes accentuées vous pouvez procéder à la transcription phonétique ici : Lingorado IPA transcription

November 19th, 2014 by admin

L2IS translation – doc 3

Voici le fruit de vos efforts combinés :

SMS/Text messages to stop smoking

Public Health programs transmitted by mobile phone are effective for stopping smoking.

Encouragement and advice by text message are a useful aid for people who are trying to put an end to their addiction to smoking. According to a review of medical literature, which was published by Cochrane, smokers who benefitted from this type of coaching are in fact more likely to be abstinent after six months.

Researchers analysed the results of five studies on some 9000 people of all ages who wanted to stop smoking and who were registered for programs to stop smoking by cellphone. Every day they were sent several audio or text messages. In one of the studies, (the) participants received short videos showing (the) different ways to stop smoking.

The researchers (Auckland University, NZ) noted that the benefits of using these methods were twice as high as in a control group, even if results vary from one study to another. “Nowadays cellphones are part of daily life, particularly for young adults,” they point out. “It’s a way to transmit public health messages which happens to be effective, and probably cheaper than helplines”.

Gift points

(The) Scientists are calling for new studies (to be carried out) to measure the effectiveness of smartphone applications which are currently being developed. Some are being created by pharmaceutical laboratories. One of them aims, for example, to motivate ex-smokers by informing them in real time of the health benefits of stopping. After inputting information about their smoking habits, subscribers receive daily messages indicating estimated life expectancy gain, improvement in heart attack risk and respiratory capacity, or even financial savings.

Another app reproduces the gaming process in the hope of encouraging quitters to hold fast, by giving them points for each cigarette that they don’t smoke. According to Christophe Leroux, spokesman for the ligue contre le cancer, “these tools are potentially interesting, but they only work for smokers who are already in the process of giving up, mainly those who regularly try to quit.”

October 31st, 2014 by admin

FASM1 – Statistics flowcharts

This is the image by Frans Jacobs I mentioned in this week’s class.  I hope you will find it as useful as I did.

Stats Flowchart (pdf format)

And here’s another from the Journal of Pharmaceutical Negative Results (sic)

FlowchartStats2 (pdf)

 

October 22nd, 2014 by admin

L2IS Translation – doc 2

Here is the complete text from your collective effort :

Diabetes : a single injection of nano-insulin for 10 days’ peace of mind

This invention from the Massachusetts Institute of Technology (MIT) with injectable nanoparticles could one day spare patients with type 1 diabetes from monitoring their blood sugar levels and injecting insulin. This development, which was presented in the journal ACS Nano, could maintain a normal blood sugar level for 10 days through a single injection.

Because these nanoparticles are able to detect blood glucose levels and react in real time secreting the necessary quantity of insulin, thereby compensating for the deficient pancreatic islet cells in patients with type 1 diabetes. The blood sugar level is thus kept “under control” and the patients’ quality of life is improved, making them more serene.  At present these patients are obliged to prick themselves several times a day to control their blood sugar levels. In case of hyperglycemia/high blood glucose, patients inject (themselves with) insulin which metabolizes excess sugar.

An injectable nanogel which responds to variations in glucose levels

The MIT team created a solid biocompatible system which reacts quickly to changes in blood sugar levels and is easy to administer. “Thanks to extended release mode, the quantity/amount of insulin (which is) secreted corresponds to the needs of the organism” explains Daniel Anderson, associate professor of chemical engineering at MIT. So it is an insulin delivery system which behaves a bit like an artificial pancreas, automatically detecting glucose levels and secreting insulin as needed. The injectable gel looks a bit like toothpaste and contains a mixture of oppositely charged nanoparticles which attract each other maintaining the gel intact and preventing the particles from drifting away once inside the body. Each nanoparticle contains spheres of dextran, which is a modified polysaccharide charged with an enzyme which transforms glucose into gluconic acid. When the blood sugar levels are high the enzyme produces large quantities of gluconic acid and makes the local environment a little/slightly more acidic, causing the dextran spheres to disintegrate and release insulin.

Just one injection for 10 days of glycemia/blood sugar control

In mice with type 1 diabetes, the researchers show that a single injection of nanogel could maintain blood sugar at normal levels for/over a period of 10 days. The scientists/The team/They are now trying to optimize the particles so that they can react even more quickly to variations in blood glucose levels. They still have to test the particles on humans, using the right dosage.

October 22nd, 2014 by admin

Orthophonie 1ère Année : The Hand – commentaire

Commentaire : The Hand

Voici un exemple de commentaire qui tente de tracer l’évolution du sens dans cette petite nouvelle complexe.