Voici un résumé possible en 315 mots:
Cette nouvelle est tirée du recueil autobiographique de David Sedaris, Me Talk Pretty One Day dans laquelle il raconte sa première expérience avec l’orthophonie.
Avec beaucoup d’humour il dresse le portrait peu flatteur de l’orthophoniste qu’il considère mal habillée et ayant un fort accent régional. Tour à tour il la compare à un agent secret, venue l’interroger dans une sombre pièce borgne, une dentiste sadique et à une personne qui pratique l’excision.
Son professeur est également épinglé pour complicité, faisant remarquer chaque semaine à toute la classe que le jeune David avait ce rendez-vous.
Les autres élèves suivis par l’orthophoniste sont décrits exclusivement comme des garçons efféminés qui essaient malgré eux de faire semblant de s’intéresser au football américain. Sedaris se demande pourquoi ils étaient visés ; pour les ‘normaliser’ ou pour les préparer à une carrière dans les comédies musicales ?
Sedaris raconte sa thérapie où pendant quatre mois, l’agent Samson a tenté de l’aider à se débarrasser d’un sigmatisme interdental qu’elle considérait comme une simple paresse. Comme il ne parvenait pas à ne plus prononcer les ‘s’ en ‘th’ il a adopté une stratégie de compensation en élargissant son vocabulaire de manière à pouvoir toujours se servir d’un synonyme ou une circonlocution qui ne contenait pas la lettre ‘s’ dès qu’il avait besoin d’un mot où figurait un ‘s’.
A la dernière séance, l’orthophoniste décide, au lieu de faire une séance normale, de proposer des cookies et elle raconte un peu sa vie. Sedaris découvre alors qu’elle est moins désagréable qu’il ne pensait, et il finit par compatir. Il pense qu’elle va pleurer et dit qu’il est ‘thorry’, ce qui la fait rire, tout comme la mère de Sedaris lorsqu’il lui raconte l’histoire.
Il conclut en nous disant que toutes les tentatives de se débarrasser de son zozotement chez des orthophonistes ont échoué, et que même maintenant il a recours à sa stratégie d’évitement.